Un père montréalais opposé à la vaccination et aux mesures sanitaires ne pourra plus partager ses croyances complotistes à sa fillette de 9 ans, a ordonné la cour en rappelant que le bien-être de l’enfant était sa priorité absolue.« Le tribunal [a dû] trancher cette question dans l’objectif du meilleur intérêt de l’enfant et non en fonction de l’intérêt d’un parent ou de ses croyances », peut-on lire dans la récente décision de la juge Micheline Perrault, qui interdit également à ce père d’emmener sa fille dans des manifestations anti-mesures sanitaires. Au centre de cette affaire familiale se trouvait une enfant de 9 ans. D’un côté, la mère qui voulait faire vacciner la petite, dont pour « participer à l’effort collectif de vaccination ». Il invente des choses Anxiété chez la fillette Arguant que sa fille avait déjà attrapé la COVID-19 et qu’elle s’en était remise « sans difficulté particulière », il avait attaqué l’utilité de la vaccination, disant « favoriser les remèdes naturels plutôt que les traitements découlant de la médecine occidentale ». « Les préoccupations personnelles du père ne doivent pas empêcher l’enfant de bénéficier de la protection offerte par le vaccin, a tranché la juge. Le tribunal ne peut conclure autrement qu’en autorisant la vaccination de l’enfant. » Finalement, le père s’est fait interdire de « tenir des propos contre les mesures sanitaires mises en place par la Santé publique, y compris contre la vaccination, devant ou en présence de l’enfant ».Journal de Québec https://www.journaldequebec.com/2022/04/26/une-juge-interdit-a-un-pere-de-parler-contre-les-mesures-sanitaires-a-sa-fille-de-9-ans |