L’Exclue
Pourquoi ce titre « l’exclue » ? Parce que, comme beaucoup d’autres parents, je n’ai plus de nom, plus de visage. Je n’existe plus. Nous n’existons plus. Parce que dans l’Eglise catholique, on détruit des jeunes, des parents, des familles. Il s’agit bien de destruction, pas de ruptures familiales qui au fil du temps et des évènements peuvent s’oublier. Non ! Nous sommes là dans un processus de mort… Celle des parents. Au nom de Dieu.
Qui sont ces destructeurs ?
Ce sont des religieux vrais ou faux, certains portants l’habit alors que ce sont des laïcs. Souvent de communautés charismatiques, mais aussi de moines dont les couvents sont infestés par ce phénomène. Le mensonge est le fondement de leur mystification. Les scandales qui actuellement, sortent en rafale jusqu’à l’écœurement, donnent une idée de ce que sont la plupart de leurs fondateurs, et de ce qu’il se passe là dedans.
Leurs méthodes :
Ces « saintounets » en apparence, en réalité très séducteurs, connaissent bien le langage des jeunes. Leur souci est de les recruter, pas de les faire grandir. Ils ne les aiment pas, ils les utilisent comme des objets selon leurs besoins. Comme tous les prédateurs ils avancent masqués. Pour cela, ils créent avec eux des relations fusionnelles. Le terrain est bien préparé. Les jeunes en confiance parlent de leur vécu, de leurs parents…. On va alors leur proposer des « retraites » faussement présentées spirituelles, en réalité des relectures de leur vécu selon les techniques liberticides d’un lavage de cerveau. Ces malfaisants religieux ou pas, utilisent des techniques qui remanient la mémoire et corrompent le vécu. Ils ont fracassé nos enfants spirituellement, intellectuellement, affectivement, jusqu’à violer leur conscience pour leur faire commettre des actes inhumains contre leurs parents. Des actes que nos enfants n’auraient jamais commis autrement.
Ces procédés ne viennent pas de nulle par. La plupart des fondateurs ont touché durant des années à l’ésotérisme. On a parlé de leur doctrine délétère comme de la foi catholique dévoyée. C’est bien plus grave que cela. C’est la foi en la Bête Immonde. Il suffit de lire, dans les nombreux documents de leurs « retraites », que nous nous sommes procurés, les suggestions malsaines, sexuellement obsessionnelles, dépravantes, qui salissent la sexualité des parents, la conception du jeune, la figure du père et de la mère, etc.
Ces prédateurs ont besoin de faire d’une famille heureuse un champ de ruines, à leur image. Ce sont leurs fantasmes, voire leurs turpitudes qu’ils projettent sur les parents désignés boucs-émissaires. D’où l’acharnement à faire des enfants les bourreaux de leurs parents. Un système pervers, signé dans l’inversion théologiquement satanique où ces nuisibles se présentent en « guérisseurs » de jeunes « victimes » de parents maltraitants, voire incestueux !
Parents aimants, responsables, proches de nos enfants, nous avons veillé sur eux, leur donnant le meilleur pour qu’ils grandissent et qu’ils préparent un bel avenir. Nous ne pouvions nous douter que nos enfants, dans l’Eglise, seraient assujettis à de pareilles saletés. Aucun parent ne peut imaginer cela. Nos enfants ont été livrés à des dépravés, qui en nous salissant, ont détruit leur innocence et les ont abîmés. Comment de pareilles monstruosités sont-elles possibles dans l’Eglise ? Les scandales sexuels qui sortent aujourd’hui apportent un éclairage à nos questions.
Les conséquences
Elles sont terrifiantes ! D’abord faire croire à des jeunes que leurs parents ne les aimaient pas, donc qu’ils les ont trompés, c’est leur donner à vivre une grande souffrance et les faire douter de l’amour pour toujours. Couper des jeunes de leurs racines, de leur histoire c’est en faire des électrons libres, des insulaires, sans avenir puisque sans passé… C’est criminel.
Pour vivre dans ce marasme, les jeunes sont dans l’obligation non seulement de rejeter leurs parents, mais de les exclure de leur vie. Désormais, ils n’existent plus : des morts vivants. Qui bien qu’exclus vont continuer à être boucs-émissaires de tout ce qui arrivera de négatif dans la vie de leur enfant. C’est le processus mis en place pour tuer les parents. Ils ont été accusés, jugés, condamnés à être bannis. Avec la complicité de l’épiscopat qui continue de laisser faire… Cela fait froid dans le dos.
Cette horreur ne s’arrête pas là. On ne chamboule pas un cerveau sans dégâts : état schizoïde, angoisse de mort etc. Les manipulateurs le savent. Ils vont « suggérer » à leurs victimes de trouver pour se rassurer, dans la famille, d’autres membres fragiles pour diverses raisons, qu’ils retourneront contre leurs parents. La perversité a horreur des beaux jardins, elle ne cultive que les ronces et le chiendent. C’est donc par un seul membre impacté par cette manipulation mentale que toute une famille peut se délabrer.
Et le pire est à venir. Car, ces jeunes dont on a détruit l’amour parental qu’ils ont reçu, si à leur tour ils ont des enfants, seront-ils capables d’être parents, de les aimer, de leur permettre de se construire ? Quelle transmission culturelle pourront-ils leur offrir en les privant des grands-parents ? Leur histoire familiale est perdue, celle a laquelle ils avaient droit, on la leur a volée, anéantie.
Et Dieu ? Qu’en ont-ils fait tous ces prédateurs ? Qu’en a fait l’épiscopat ? Il suffit de lire les journaux pour avoir la réponse. C’est le temps de la honte pour eux. Quant aux parents, ils ont épuisé leur capital de larmes. Depuis vingt ans ils s’en remettent à Dieu …
Après avoir subi une telle violence,
L’exclue n’a pas de nom
Pas de visage,
Comme tant d’autres parents
Rejetés depuis des années
Dans le déni de l’épiscopat