Il y a un an, au Kenya, des fosses communes contenant des corps d’adeptes de secte évangélique étaient découvertes dans la forêt de Shakahola. Ce lundi 3 juin marque la reprise et le lancement de la phase 5 des fouilles.

C’est dans la forêt de Shakahola au Kenya que le pasteur Mackenzie prêchait de jeûner jusqu’à la mort pour « rencontrer Jésus » avant la fin du monde qu’il annonçait pour août 2023.

Le bilan des exhumations des lieux a fait état de 429 cadavres, mais faute de place à la morgue, les enquêteurs ont été contraints de suspendre les recherches.

Identifier les victimes reste un travail difficile pour les policiers. Sur les 429 corps déjà retrouvés, seuls 34 ont pu être identifiés et rendus aux familles. Tous les autres sont conservés à la morgue de l’hôpital de Malindi.

Selon Amnesty International, le « massacre de Shakahola » a déjà fait presque deux fois plus de victimes que l’attaque terroriste la plus meurtrière au Kenya, en 1998 qui avait tué 220 personnes.

Dans cette affaire, le pasteur Paul Mackenzie et ses coaccusés ont été inculpés en début d’année. Ils devront répondre de plus d’une dizaine de chefs d’accusation dont homicides involontaires, terrorisme, torture et cruauté sur enfant. Le procès pour terrorisme devrait démarrer le 8 juillet prochain.

source : africanews.com