RODEZ, 1 déc 2011 (AFP) – Le tribunal a délivré un mandat de dépôt à l’audience et Pierre-Etienne Albert, qui avait comparu libre pendant deux jours, devait repartir entre deux policiers.
Le tribunal a assorti la peine d’une injonction de soins, d’une interdiction d’entrer en contact avec des mineurs et d’une obligation de suivi socio-judiciaire pendant cinq ans.
L’ancien chantre de la communauté catholique des Béatitudes devra par ailleurs verser entre 1.000 et 5.000 euros de dommages et intérêts à différentes parties civiles.
Pierre-Etienne Albert, âgé de 60 ans, répondait depuis mercredi de 38 cas d’agressions sexuelles commis entre 1985 et 2000 sur des garçons et des filles alors âgées de 5 à 14 ans.
S’il n’y en avait pas davantage, c’est que d’autres faits sont prescrits.
Le procureur Yves Delpérié avait refusé de croire au repentir exprimé par le prévenu et avait requis contre lui le maximum de la peine encourue: 10 ans.
Source : AFP