Apès les locaux du PCF et des témoins de Jéhovah, c’est sur un mur appartenant à la SNCF que des inscriptions racistes et antisémites ont été découvertes mardi à Vienne (Isère). La police indique également que le portail de la maison des francs-maçons a été pris pour cible.
Enquête ouverte pour provocation à la haine raciale notamment
Pour le parquet de Vienne, il n’est pas impossible que les inscriptions sur le mur SNCF remontent à la même nuit que celles effectuées sur les locaux du PCF et des témoins de Jéhovah, mais qu’elles aient été découvertes plus tard. Sans pouvoir l’affirmer cependant. « Il y a une similitude de temps, de lieux, de connotations qui peut laisser penser à une forme de concomitance », précise Jérôme Bourrier, procureur de la République de Vienne.
« Il s’agit toujours d’enquête complexe, mais les investigations se poursuivent », indique également le magistrat. Cela peut passer, entre autres, par des actes de police technique et scientifiques, enquête de voisinage approfondie et exploitation de la vidéosurveillance sur un périmètre élargi. L’enquête est ouverte pour provocation à la haine raciale et dégradation de biens.
Ces actes ont été condamnés notamment par Caroline Abadie , députée (LREM) de la 8e circonscription, par le maire de la commune Thierry Kovacs (LR) et le conseiller départemental du secteur Erwann Binet (PS).
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Mercredi 13 février 2019 à 11:51 – Mis à jour le mercredi 13 février 2019 à 13:52