CITE DU VATICAN, 11 jan 2012 (AFP) – La publication du décret d’approbation signé le 30 décembre par le Conseil pontifical pour les laïcs pourrait avoir lieu le 20 janvier lorsque Benoît XVI recevra en audience quelque 7.000 membres de cette communauté.
Dans la salle Paul VI, le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, devrait lire le décret validant les usages liturgiques de la communauté, en présence des fondateurs, les Espagnols Kiko Argüello et Carmen Hernandez.
Au cours de l’audience entre Benoît XVI et des délégués de ce mouvement venus du monde entier, le pape devrait procéder à l’envoi de « familles en mission », dans le cadre de la « nouvelle évangélisation ».
Le Chemin néocatéchuménal, plutôt conservateur et affirmant très fortement son allégeance au pape, a dû traverser des périodes d’observation et diverses étapes avant d’arriver à la reconnaissance d’aujourd’hui. En 2O06, le Vatican avait demandé certaines modifications liturgiques.
Ce mouvement reste perçu par certains prélats et évêques avec réticence, voire hostilité en raison de ses innovations en matière liturgique (par exemple recevoir la communion assis) et de ce qui est ressenti comme une trop grande indépendance par rapport aux paroisses.
Plusieurs membres de la Curie et le pape lui-même semblent avoir été conquis par leur ferveur prosélyte, le vaste recrutement de prêtres, religieux et religieuses que le mouvement a réussi à opérer.
Le Chemin néocatéchuménal se définit comme un « itinéraire de formation chrétienne » né dans les années 60. Il est aujourd’hui présent dans plus de 900 diocèses, pour environ 40.000 communautés. Il compte plus de 70 séminaires, appelés « Redemptoris Mater ».
Au lendemain des Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ) en août à Madrid, le « Chemin » avait réuni entre 100.000 et 200.000 jeunes pour poursuivre la fête avec sa célébration propre.
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