La Corée du Sud fait face à une « deuxième vague » de l’épidémie de Covid-19, selon le gouvernement. Un nombre de cas limité au regard de la situation dans le reste du monde, notamment en France, mais c’est un choc pour un pays qui croyait avoir vaincu le virus. À l’origine de la reprise, un ennemi est pointé du doigt : les sectes.
La Corée du Sud subit une seconde vague : environ 200 à 300 cas positifs au Covid-19 sont recensés par jour depuis la mi-août. Des chiffres bien en-deçà de nombreux pays, mais le gouvernement sud-coréen est bien décidé à ne pas laisser la situation se dégrader. L’exécutif a pris des mesures drastiques, comme l’obligation de porter le masque et la fermeture des écoles à Séoul, en pleine rentrée scolaire, ainsi que l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans la majorité du pays.
Face à la reprise du Covid-19, les habitants pointent du doigt les membres et dirigeants de communautés religieuses assimilés à des sectes, déjà à l’origine de la première vague. En février, plus de 4 000 membres d’une communauté religieuse avaient attrapé le virus après un important rassemblement. « Notre église n’a pas fait exprès de transmettre le virus, nous aussi on a été infectés par quelqu’un d’autre », estime Yoon-ho Kim, membre de l’église shincheonji, dans un entretien à France 24.
Raison pour laquelle d’anciens malades du virus, appartenant à une Église évangélique, donnent leur sang pour aider le gouvernement à fabriquer un vaccin contre le coronavirus. Une action symbolique destinée, selon les détracteurs de cette « secte », à redorer l’image d’une communauté à l’origine du premier foyer d’infections en Corée.
source : https://www.france24.com/fr/20200907-covid-19-confront%C3%A9e-%C3%A0-une-reprise-la-cor%C3%A9e-du-sud-pointe-du-doigt-les-sectes
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