DNIPROPETROVSK (Ukraine), 14 oct 2010 (AFP) – L’hypothèse d’une « secte destructrice » figure parmi les pistes étudiées par les autorités ukrainiennes après la collision entre un train et un autobus qui a fait 44 morts, selon un nouveau bilan, a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur.
Le ministère étudie « absolument toutes les versions » possibles de cette tragédie, même « les plus incroyables » comme « l’appartenance du chauffeur à une secte destructrice », a indiqué son porte-parole Dmytro Andreïev, cité par l’agence Interfax.
Le véhicule avait une capacité maximum de 40 passagers mais en transportait 52 au moment de la collision à Marganets, une ville industrielle de la région de Dnipropetrovsk (centre-est), a-t-il ajouté.
Les autorités ukrainiennes accusent le conducteur du bus, tué dans le
drame, de s’être engagé sur un passage à niveau malgré un feu rouge.
Une femme âgée a succombé à ses blessures à l’hôpital jeudi, portant à 44 le nombre de personnes tuées dans la collision, selon l’hôpital de
Dnipropetrovsk qui soigne les blessés.
Neuf passagers de l’autobus sont toujours hospitalisés et deux d’entre eux sont dans un état très grave, ont indiqué les médecins.
Cet accident de circulation est le plus meurtrier en Ukraine depuis
l’indépendance de cette ex-république soviétique en 1991.