Après avoir incarné le bras droit de Superman à l’écran dans la série Smallville, Allison Mack a rejoint un gourou américain pour lui créer un harem. Si elle compte plaider non coupable, l’actrice vient de livrer un témoignage qui ne va pas forcément l’aider face à la justice…
Si l’histoire est digne d’un épisode de Smallville – version non censurée -, elle a pourtant pris place dans la vie réelle. Après avoir incarné le rôle de Chloe Sullivan pendant les dix saisons de la série mettant en lumière la jeunesse de Superman, l’actrice s’est légèrement réorientée pour rejoindre… une secte sexuelle, dans laquelle elle officie depuis 12 ans. Conquise par un séminaire donné par le regroupement désormais connu sous le nom de Nxivm, à la suite de l’initiative de son amie et co-star Kristin Kreuk, la jeune Américaine s’est retrouvée sous l’emprise du gourou de ce regroupement. Or, Keith Ranière, le fameux « maître », a été retrouvé en sa compagnie par les autorités américaines en mars dernier.
Présenté comme étant un « mouvement pour les femmes », Nxivm a fidélisé Allison Mack au fil des années, si bien qu’elle a fini par en occuper la seconde place. Très proche de son leader, elle aurait alors crée le groupe DOS, une organisation pyramidale ayant impliqué plus de 50 victimes au physique filiforme, composées de « maîtres » et « d’esclaves » marqués au fer rouge, forcés à entretenir des relations sexuelles avec Keith Ranière. Le tout, encore une fois, introduit comme étant une organisation féministe. Arrêtée en avril, l’actrice a été libérée contre une caution de 5 millions de dollars mais risque tout de même une peine allant jusqu’à 15 ans de prison. Assignée à résidence en Californie chez ses parents avec un bracelet électronique, elle prépare le procèspour lequel elle compte plaider non coupable.
Allison Mack avoue être à l’origine des mutilations de ses victimes
Et pourtant ! A l’inverse de ses premières intentions, Allison Mack a confessé de graves faits avérés dans un long entretien accordé auNew York Times Magazine. Elle a notamment avoué que l’idée de marquer la peau de ses victimes en y appliquant ses initiales et celles de Keith Ranière venait d’elle. « Je disais : “Et vous tous, un tatouage ça vous dit ?”. Les gens se bourrent la gueule sans arrêt et se font tatouer la cheville avec BFF [Best Friend Forever] ou au-dessus des fesses. » Pour justifier cet acte, l’actrice a tout de même rappelé que le groupe DOS avait pour but de « réunir des femmes et de faire en sorte qu’elles s’engagent pleinement les unes vis-à-vis des autres, à devenir l’incarnation de leur moi le plus puissant » et ce « en repoussant leurs plus grandes peurs, en exposant leurs plus grandes vulnérabilités, en sachant qu’elles pourraient tenir avec l’aide des autres peu importe ce qui arriverait, en tenant leurs promesses et en outrepassant la douleur ». Pas sûr que ça l’aide à gagner son procès…
source : voici.fr
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/allison-mack-smallville-passe-aux-aveux-elle-a-bien-torture-les-esclaves-de-sa-secte-sexuelle-647240
Publié le jeudi 31 mai 2018 à 16:33 par Yohann TURI