Face à l’ampleur du défi djihadiste, Bernard Cazeneuve a dégainé un plan de riposte et confié aux préfets le soin d’imaginer des dispositifs pour déradicaliser au «cas par cas» les personnes signalées. À Paris et dans sa proche banlieue, la Préfecture de police coordonne le dispositif. Selon nos informations, elle est destinataire de 110 signalements. Chaque mois, une cellule de «prévention de la radicalisation et d’accompagnement des familles» (Praf), réunissant, sous l’égide du préfet Bernard Boucault, le parquet, la Ville et le rectorat, passe au crible chaque situation.
source : le figaro.fr Par Christophe Cornevin