{{Le Village Voice
Par Tony Ortega
mercredi, 4 novembre 2009}}
L’auteur d’un nouveau livre sur la Scientologie revèle au Village Voice les détails de son expérience, ayant été ‘audité’ par Tom Cruise, qui lui aurait demandé de parler à un livre, à une bouteille et un cendrier pendant des heures de suite, afin de parfaire son ‘endoctrination supérieure’.
Le récit remarquable de Marc Headley, ‘Blown for Good’ , qui expose ses 15 années comme employé du précédent QG secret et international de la Scientologie basé dans la partie ouest de Los Angeles, sort officiellement jeudi. Il a envoyé un exemplaire à The Voice; et lors d’une interview téléphonique, il ajouta de nombreux détails absents du livre de 383 pages, qui seront proposés à la vente sur son site: blownforgood.com.
En 1990, peu de temps après avoir été envoyé au complexe bubonique de la Scientologie, à Gilman Hot Springs, près de Hemet en Californie, on a démis Headley de ses taches habituelles, afin que Tom Cruise (galvanisé par son récent film à succès, Days of Thunder), puisse pratiquer sur lui des ‘auditions’.
Headley écrit qu’il fut selectionné pour deux raisons: même s’il avait déjà passé plusieurs années sur les bancs de l’école Scientologue et travaillé pour l’église, il n’avait fait que de rares ‘auditions’, et finalisé très peu des cours que les scientologues poursuivent pour s’élever à un statut supérieur. De plus, il n’était qu’un adolescent, et ne représentait donc qu’un risque infime.
« (Cruise) devait s’entraîner à faire des ‘auditions’ et il avait donc besoin d’un sujet, une personne qui soit bien en bas de l’échelle.
C’était moi. » écrit-il. Cruise venait d’arriver à la base avec sa copine du moment, Nicole Kidman (ils se marrièrent plus tard dans l’année), et Headley raconte comme c’était sensationnel quand Cruise l’invita, lui, à faire un tour sur sa moto.
Néanmoins, dans le livre, Headley ne rentre pas vraiment dans les détails de ce qui c’est passé durant les trois semaines d’entraînement, pendant lesquelles l’acteur l’utilisa comme rat de laboratoire. Que s’est-il donc réellement passé?
Headley dit avoir traversé avec Cruise ce qu’ils nomment ‘Les méthodes d’endoctrination supérieure’, déclinées en abréviations chères au jargon de cette congrégation. Qu’est-ce que cela impliquait?
« On peut faire plein de choses avec un livre et une bouteille, » dit Haedley. « C’est connu comme l’exercice du livre et de la bouteille. » Cruise lui enseignait comment parler à un livre, lui demander de se tenir debout, ou de s’asseoir, ou bien de bouger d’un endroit à un autre.
« Vous faites la même chose avec une bouteille. Vous lui parlez. De même qu’avec un cendrier. » dit-il. « Vous dites au cendrier: Assieds-toi sur cette chaise. Puis vous allez effectivement déplacer le cendrier pour le poser sur la chaise. Puis vous dites au cendrier: Merci. Et vous répétez l’exercice avec la bouteille et le livre. Et ce, pendant des heures et des heures. »
Clarifions un peu. Tom Cruise, qui déjà était la tête d’affiche de Risky Business, Top Gun, Born on the fourth of July et Days of Thunder, cet homme, qui à 28 ans était une des plus grandes stars du cinéma de son temps, aurait passé des heures d’affilée chaque jour pendant trois semaines à instruire Headley sur comment parler aux objets inanimés, leur demandant de bouger de leur propre chef, et si ça n’était pas le cas, de les bouger tout de même, et de les remercier ensuite??
« Pendant des heures et des heures » nous dit Headley.
Au nom du ciel, mais pourquoi?
« C’était pour affirmer notre intention sur la bouteille »
Votre quoi?
« C’était pour réhabiliter notre capacité à contrôler les choses. Et à être controlés. »répond-t-il.
Et il y avait bien plus. Des poignées de portes était impliquées.
« Tom me demandait de trouver un endroit dans la pièce avec lequel je puisse communiquer aisément. Je devais regarder autour de moi, et lui annoncer l’endroit choisi. Je disais alors : ‘la poignée de porte’. Il me disait d’y aller et de la toucher. Puis il poursuivait: « OK, maintenant, fais le avec un autre endroit. »
Headley raconte qu’après quinze jours, il commença à s’interroger sur le fait de vouloir faire bouger des objets en leur parlant. Mais c’était Tom Cruise lui-même, et pas quelqu’un que l’on conteste.
C’était aussi la raison du choix de Headley comme sujet. Jeune et vert, il n’avait eu que de rares contacts à l’extérieur.
« Ils ne pouvaient pas choisir une personne qui se serait enfuie dès que possible en revelant au National Enquirer que Tom Cruise lui demandait de parler à une bouteille depuis trois semaines. » avoue-t-il.
Ce type d’instruction est assez répendue en Scientologie, voire même explicitée sur certains sites internet, nous montre Headley.
Mais le livre de Headley a la particularité de regrouper les informations les plus invraisemblables, compilées ainsi, sur une seule source, malgré la présence des recherches approfondies sur l’étrange création de L. Ron Hubbard, exposées sur le net.
Dans l’ensemble, le récit de Headley nous livre l’envers d’une vie de travail dans la base secrète du désert, dédiée au leader scientologue David Miscavige. Une vie où de jeunes gens signent des contrats de milliers d’années, travaillent 100h par semaine pour une rétrubution insignifiante, si il y’en a, et avec la menace constante d’être jettés dans des programmes disciplinaires infernaux, ou séparés des proches pour toujours à la moindre incartade.
En 2005, après 15 années de service pour la base, on accuse Headley de détournement de fonds. Il s’avère qu’il était autorisé à vendre sur Ebay du matériel Scentologue afin de financer un nouveau projet de base. Il a alors été désigné comme boulet.
Il savait qu’il serait certainement envoyé au terrifiant ‘Rehabilitation Project Force’ à Los Angeles, un genre de programme pour détenus dont l’objectif est l’aliénation et l’anéantissement physique par le labeur et la privation extrème.
Il se doutait aussi qu’il serait séparé de façon permanente de sa femme (elle aussi membre sur la base et mariée depuis 13 ans), et de ses proches, comme l’ordonne la ‘disconnection’ , une des fameuses règles de Hubbard.
Juste avant d’être interrogé, Headley fait une perçée, poursuivi par les gardes à travers la base. La chasse continue et pousse Headley à se faire renverser d’une moto. La joute verbale qui suit avec les gardes scientologues attire alors l’attention des hommes du sherrif de Riverside County, qui aident Headley à se dépetrer.
Headley parvient à arriver à Kansas City, où son père vivait. Mais alors le vrai défi se présente: sa femme, Claire, lui fait savoir qu’elle souhaite elle aussi abandonner la base et le retrouver. Seraient-ils en mesure d’y parvenir, maintenant que la surveillance s’est resserée sur elle jour et nuit? Sa tentative d’évasion apporte un chapitre final palpitant, qui, malgré la trame rugueuse d’une auto-fiction, est bien rythmé et agréable à lire.
Pendant qu’il se trouvait à Gold Base, Headley a tenu plusieurs postes de travail, généralement en relation avec la fabrication du materiel audio et vidéo pour scientologues. On l’impliquait aussi dans la mise en place d’énormes spectacles que Miscavige utilisait pour gratifier mais aussi dépouiller les membres de l’église. (‘Les événements majeurs étaient destinés principalement à inciter les gens à donner’, dit Headley). Il installait aussi l’équipement audio et vidéo sur diverses antennes scientologues.
Headley nous livre une image bien dépeinte, de comment c’était de fabriquer des milliers de copies des discours du vieux Hubbard sur des K7, avec un équipement désuet et prompt à lâcher, et avec la peur des représailles de Miscavige s’il n’atteignait pas les quotas.
L’insignifiant leader (ayant occupé le pouvoir sur l’église Scientologue depuis la mort de Hubbard en 1986) passe le plus clair de la narration à hurler sur les travailleurs infortunés de Gold Base, qui rarement parviennent à trouver grâce à ses yeux. Pour l’anecdote, Headley raconte que, lorsqu’il pointe, non sans sarcasme, que les quotas de productions seraient invariablement remplis avec les dizaines de milliers de dollars que Miscavige prévoyait de dépenser inconsidérément dans une nouvelle installation, le leader s’enrage et lui envoie une salve de coups. Tenté d’affronter un adversaire aussi peu intimidant, Headley est retenu par ses collègues.
Les coups reçus par Headley font écho aux nombreuses autres déclarations fournies par d’ex-membres de la Scientologie dans une enquète spéciale du St Petersboug Times publiée plus tôt dans l’année, apportant des preuves que Miscavige est bien connu pour agresser physiquement ses employés. (L’église a bien évidemment nié les coups, et organise méthodiquement la décrédibilisation des ex-membres, en les traitant de menteurs.)
Mais nous avons aussi découvert autre chose d’intéressant sur les histoires de Headley autour de la fabrication du matériel scientologue. Headley raconte la fabrication de ‘e-meters’, un petit dispositif sensé fonctionner comme un détecteur de mensonge. Les ‘auditeurs’ Scientologues les utilisent lors de séances-conseil, mais ils sont également usités pour les interrogatoires, (les ‘sec checks’), pendant lesquels il est fait pression sur les membres suspectés pour qu’ils confessent leurs ‘crimes’.
Headley ajoute que le dispositif coûte environ 40 dollars à la fabrication, et vendus 3000 dollars à l’unité. Ce qui attira notre attention est l’affirmation de Headley: Miscavige aurait ordonné la fabrication d’une nouvelle gamme de ‘e-meters’, afin que chaque membre scientologue de la terre puisse en posséder deux. (Il est convenu que chaque membre actif est sensé posséder deux dispositifs, au cas où.)
Afin de fournir autant, Miscavige lance donc une commande de 30 000 ‘e-meters’.
Nous avons donc demandé à Headley si cela sous-entendait qu’il n’y aurait que 15 000 Scientologues au monde.?
« Le nombre serait plus autour de 10 000 à présent. Il fallait juste produire un peu plus afin d’équiper certaines de nos organisations qui se devaient d’en avoir plusieurs sous la main. »répond-t-il. « On peut très bien vérifier ça. »
Lorsque le New York Times à récemment annonçé que la cour de justice française a accusé la Scientologie de fraude, les colonnes reprirent le refrain de l’église, qui s’arroge 10 millions de membres autour de la terre. Mais l’ Associate Press de cette semaine, qui nous rapporte un sondage sur les américains et leurs obédiences religieuses, suggère que les USA (à eux seuls) dénombreraient 25 000 membres actifs.
Il y’ a des années, on se souvient du président de l’église, Heber Jentzsch (dirigeant de paille, pour le décorum), avouer sous serment lors d’une déposition devant la cour, que lorsque la Scientologie se vantait de millions d’adhésions, elles incluait tous les individus ayant fait l’acquisition d’un manuel ou assisté à un cours, et ce durant toute l’histoire du mouvement. (L’église fut fondée à Los Angeles en 1954).
Headley nous soumet une autre méthode de comptage afin de confirmer son estimation. Lors d’évenements importants (par ex: l’attribution de la ‘Médaille de Valeur’ à Tom Cruise en 2004, ou bien les célébrations du passage du Nouvel An), on pouvait compter environ 4000 Scientologues présents sur place au Shrine Auditorium de Los Angeles, une belle adresse. Toute les autres organisations autour du monde regardaient l’évenement sur écran, en remplissant évidement les rapports de présence. « En faisant l’addition de chaque organisation, à chaque évenement, on arrivait toujours autour de 10 000. On ne tombait pas à 2000, et ça ne se gonflait pas à 20 000. La constante, c’était autour de 10 000. »nous dit Headley.
Haedley apporte des informations de fond fascinantes sur la fameuse vidéo de 9mn, créée pour cet évenement de la Médaille de Valeur, dans laquelle Tom Cruise parle de ses pouvoirs de Scientologue. Suite à une fuite, la bande s’est retrouvée sur le net en Janvier 2008, et les tentatives scientologues pour la faire disparaître donne naissance au Anonymous movement, qui est devenu depuis un caillou dans la chaussure pour l’église.
Headley était présent lors de la préparation de ce film de célébration. La première forme mettait en scène plusieurs personalités de la Scientologie qui parlaient de combien elles appréciaient Cruise. C’était vraiment que du vent, et Miscavige n’aimait pas, Headley écrit.
« La seconde tentative d’interview fut faite avec des non-Scientologues qui connaissaient Tom. Tous, de Steven Speilberg à Will Smith furent sollicités…Maintenant, il y avait tous ces gens qui racontaient comme Tom était vraiment un gars sympa. Mais être un ‘gars sympa’ ne justifie pas qu’on vous accorde la Médaille IAS Freedom Award. » Miscavige haïssait aussi cette version là du film. Et là, seulement quelques semaines avant l’évenement, « David Miscavige présidat la globalité du projet vidéo avec Tom Cruise. L’idée de Dave était que personne d’autre que Tom lui-même pouvait paler de Tom Cruise. »
Headley dit que chaque element, (des portions choisies, des arrangements, la musique, ainsi que chaque détail), tout n’était que le résultat issu d’un esprit de maquignon obsessionel.
« Dave Miscavige a dit un peu plus tard que sa vidéo de Tom Cruise était bien une des viéos les plus imprtantes jamais produites. Il ne s’imaginait pas être si près de la vérité. » , écrit-Headley, en référence au déluge de mauvaise publicité que l’église dut endurer depuis la fuite de la vidéo sur le net l’année dernière.
Le livre de Headley fournit également une version enrichie de l’incident infame du ‘Bohemian Rhapsody’ reporté par le St Petersboug Times, illustrant les notions sevères de management utilisées par Miscavige. Peu satisfait au sujet de l’équipe, et plus précisement, irrité par des problèmes au studio d’enregistrement, Miscavige, sous la plume d’Headley, a voulu montrer de façon expeditive qu’il ne rigolait pas: il fit arranger 70 chaises en cercle pour les 70 cadres dans une grande pièce. Puis il expliqua qu’ils allaient tous jouer aux chaises musicales, sur ‘Bohemian Rhapsody’. A chaque tour, une chaise était supprimée, et une personne se retrouvait sans siège. La dernière personne à gagner resterait à la base et aiderait Miscavige à remplir toutes les tâches des autres,…autres qui allaient tous être expédiés à l’autre bout du globe la nuit-même, dans les pires bases Scientologues.
Headley raconte avec brio les gesticulations impuissantes, les pleurnicheries, les larmes, alors que des hommes et femmes adultes se bagarraient pour des chaises afin d’échapper à l’exil, loin de leurs familles. A la fin du jeu, les gens pleuraient à chaudes larmes en attendant d’être déportés. Ils apprirent qu’ils allaient finalement nulle part.
« ça allait couter une fortune, tous ces vols partout autour du globe, et rien au niveau logistique n’avait été prévu pour leur transport. Au milieu de la nuit, Dave annonça qu’il était hors de question de gaspiller un seul centime de l’argent Scientologue. »
La prestation la plus réussie pour Headley avec ‘Blown for Good’ étant sans doute d’offrir aux lecteurs non-Scientologues l’opportunité de vivre de l’intérieur le quotidien, le travail dans un étrange groupuscule, depuis le serf le plus insignifiant néttoyant une fosse sceptique (Headley nous dit que la merde continuait à lui suinter des oreilles et des pores pendant des jours), jusqu’au faste et au luxe servis aux celébrités et aux membres de marque. (Même responsable de plusieurs departements, Headley ne fut jamais considéré comme privilégié. Après son mariage, il se considéra chanceux de partager son appartement de 2 chambres avec seulement 6 autres membres de la base.)
En commençant par la peur des réunions avec ‘COB’ (le surnom de David Miscavige chez les Scientologues, abréviation de ‘Chairman of the Board’), jusqu’à la façon dont chacun était entrainé à avaler son repas en deux minutes (voire souvent sans repas, et habituellement sans someil), on obtient une sensation palpable du rôle d’un membre en Scientologie.
Ne serais-ce que se faire comprendre dans un système hermetique: même dans ce livre proposé à un large public, Headley ne peut s’empecher de tomber à l’occasion dans l’inextricable toile d’appelations et de vocables démentiels hérités de Hubbard.
Afin d’illustrer cette brèche linguistique, cette langue étrangère que parle le Scientologue, Headley nous donne les mots qui lui ont été adressés par un de ses superieurs, peu après qu’il soit devenu employé de l’église:
-« Le ED a ordonné que j’aille au PAC et voir les Dissem Secs d’ASHO et AO, et d’aller chercher les listes WUS et EUS T&P BMO qu’on utilise chaque semaine pour notre promo SBC. Je devrais être de retour au HGB pour diner. Si le sFBO ou les Treas Sec demandent où je suis, tu peux leur dire que je fais un cycle Gi pour les stats. »
Ce que cela signifie? Pas grand chose. Rien qui ne vaille la peine d’être traduit, de toutes façons. Headley avoue qu’il a mis des années à comprendre ça. Que le langage de l’absurde, la hierachie pyramidale, que s’adresser à des bouteilles et des cendriers, que la menace d’être séparé de ses proches, que rien de tout ça ne tenait vraiment.
Headley cite quelques sources diverses qui l’on enfin poussé à douter de son état de quasi-esclavage à Gold Base. Le fait d’écouter en secret la radio sur un walkman, alors qu’il travaillait pour le duo de comédie John&Ken à la station KFI de Los Angeles l’a aidé à remettre en question sa vie à la Base. Plus frappant encore: visionner Connan O’Brien connu pour taquiner les célébrités Scientologues d’une façon si choquante pour un membre qui n’a que l’habitude d’en entendre chuchoter avec dérérence et vénération.
Après s’être enfin échappé, Headley découvre qu’il ne devient ni SDF, ni drogué, comme ses dirigeants Scientologues lui faisaient croire. Au lieu de cela, il utilise alors les aptitudes apprises à la base pour ouvrir sa petite affaire multimedia à Los Angeles. « ça bosse », dit-il et avec Claire, ils ont deux petits garçons, chose inenvisageable s’ils avaient du rester à travailler pour le complexe Scientologue.
En Janvier, Headley poursuit la Scientologie, en proclamant que l’Eglise aurait violé le Code du Travail, en le payant excssivement peu, et pas du tout pendant des années à la Base. Son avocat est Barry Van Sickle, et ils ont éssuyé de nombreuses tentatives de non-lieu de la part des Scientologues. Un jugement fédéral est attendu pour novembre 2010.
Dans les cinq années qui ont suivi son départ de Gilman Hot Springs, Headley a eu vent que les conditions des travailleurs ont bien empiré. « Les gens sont maintenant escortés jusqu’aux sanitaires pour des raisons de sécurité. Rendez-vous compte! pour leur pause-wc!! »
Headley dit recevoir des informations de façon régulière de la part du reseau Scientologue.
« Il ya beaucoup de gens déçus en Scientologie », Tellement de membres Sea Org dégoutés qui veulent voir tout ça exploser. »
Headley nous montre son livre comme exemple. La couverture? Déssinée par un ex-membre qui a fourni l’église pour toutes ses publications iconographiques.
« C’est marrant. » dit-il dans un rire, parlant de cette couverture.
Miscavige n’appreciera pas l’humour, mais il recevra le message, prédit-il.
.> Tony Ortega is the editor-in-chief of the Village Voice. Since 1995, he’s been writing about Scientology at several different publications. Among his other stories about L. Ron Hubbard’s organization…
http://blogs.villagevoice.com/runninscared/archives/2009/11/tom_cruise_was.php#