Ce jeudi 28 juillet, Sarah Suco sera à l’affiche sur TF1 dans le film Joséphine s’arrondit. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’adolescence de l’actrice, et notamment sur son absence de communication avec ses parents, et ce depuis plus de vingt ans. En réalité, cette distance est due à une situation pour le moins particulière. En effet, elle appartenait petite, par le biais de son père et sa mère, à une communauté religieuse, qu’elle a finalement décidé de fuir avec ses frères et soeurs.
« Ce fut plutôt facile d’en sortir, mais difficile d’entrer dans le monde » s’était-elle confiée dans un entretien accordé au site Le Soleil numérique. Des dérives sectaires qu’elle avait évoquées dans son film Les éblouis, sorti en 2019. Un long-métrage qu’elle a décidé de dédicacer à sa fratrie, avec qui elle entretient une relation peu stable.
« Je leur ai dit : ‘Ma liberté artistique, je fais ce que je veux. Mais mon humanité me fait dire que si vous n’êtes pas d’accord avec la dédicace, je ne la mettrai pas.’ Ils m’ont tous encouragé même si j’ai une fratrie, disons, un peu particulière. Nous sommes à la fois très soudés, à la fois comme des enfants sauvages qui ont vécu comme ils pouvaient. Ce film aurait pu nous diviser. Ils m’ont dit : ‘Pour nous aussi, c’est une forme de témoignage.’ C’était un cadeau immense. »
« Je ne les vois plus »
Mais malgré sa mauvaise expérience personnelle avec cette secte, la Montpelliéraine de 41 ans s’est montrée très élogieuse à l’égard de ses parents, lors de son interview avec Le Soleil numérique, tout en pointant subtilement du doigt leur naïveté. « Moi, quand mes parents sont rentrés dedans, c’était des gens brillants. Personne n’a compris. On y rentre petit à petit. Parce que ce sont des gens formidables, qu’il y a de la charité chrétienne, de belles valeurs… Ces personnes des communautés, elles sont éblouies par la foi, par la spiritualité. Qui ne le serait pas ? Moi, je ne connais pas des gens qui n’ont pas des failles de fragilité ».
En novembre 2019, sur le plateau de Vivement Dimanche Prochain, elle décidait de casser cette image très négative que renvoient les sectes de manière générale. »Quand on pense aux sectes, les gens s’imaginent le Temple solaire, des gens qui se suicident par centaines… Moi, je vivais dans une ville, c’était dans une église au coin de la rue comme il y en a partout… C’est des communautés charismatiques qui sont implantées partout en France, il y en a beaucoup et celle-là existe toujours« , avait-elle assuré, avant d’être cash sur sa relation actuelle avec ses parents : « c’est compliqué. Je n’ai plus de rapports avec eux, je ne les vois plus. Ils sont restés« .