Condamné à perpétuité pour avoir ordonné à ses adeptes de tuer 7 personnes, Charles Manson a entaché les 60’s, il a détruit la vague hippie en 2 nuits de massacre. L’horrible criminel fait pourtant l’objet d’un culte malsain, comme s’il n’était plus qu’un représentant de la contre-culture.
Avec une gueule mi-christique mi-satanique, ce charmeur et manipulateur incarne une espèce de culte de la terreur. Sa croix en forme de X sur le front, symbole de sa déconnexion d’avec la société, fait sa singularité. Il a grandi dans la marginalité et a appris dès l’adolescence l’art de la manipulation mentale et en est devenu un expert. Manson est rapidement passé par la case prison et du haut de son mètre 57, il a appris à se protéger par la rhétorique : « il disait qu’il apprenait à dire aux gens ce qu’il voulait savoir sur eux-mêmes » raconte une journaliste dans ce documentaire. Il découvrira ensuite la scientologie et celle-ci lui servira à fonder plus tard sa propre secte.
Mais c’est aussi grâce à la musique que le criminel fait ses armes : la Beatlemania rassemble tout le monde, les filles sont en transe, Manson est fasciné par la puissance de ce succès.
Par Fanny Guéret