En Australie, des parents végétaliens ont été condamnés par le tribunal du comté de Victoria. Ces derniers sont accusés d’avoir soumis leur petite-fille de trois ans à un régime alimentaire inapproprié. Celle-ci a été nourrie pendant des mois à l’eau de coco.
C’est une habitude alimentaire qui a causé des dommages « dévastateur » : en Australie, des parents dits « végétaliens » (qui ne consomment aucun produit animal ou issu d’animaux morts) ont été accusés d’avoir fait suivre à leur petite fille de trois ans, un régime alimentaire totalement inadapté. Selon le site News.com, l’enfant a été nourrie pendant ses jeunes années avec de l’eau de coco et de la poudre, en lieu et place du lait materné.
Du fait de « malnutrition, la petite-fille est aujourd’hui atteinte de paralysie cérébrale. En août 2018, alors âgée de 12 mois, l’enfant avait dû être hospitalisée non loin de Melbourne, aux urgences de Geelong : celle-ci était alors couverte d’ecchymoses, de plaies ouvertes, d’éruptions cutanées et faisait l’objet d’une décoloration de la peau. La petite-fille était également victime d’hémorragies internes. Du sang avait été retrouvé dans ses selles. Selon les professionnels de santé, le bébé souffrait d’une grave malnutrition protéino-calorique. La maladie est également connue sous le nom de « Kwashiorkor ».
Des parents en tort
Dans cette affaire, ce sont bien les parents de la petite-fille qui sont en cause. Ces derniers ont été condamnés par le tribunal du comté de Victoria à faire l’objet d’un « suivi psychologique. Si ces derniers échappent à la prison, ils doivent impérativement se soumettre à cette injonction thérapeutique sous peine de repasser devant la justice. Dans les faits, le père de famille, âgé de 34 ans aujourd’hui, s’était adressé à une association américaine en 2018, pour demander quelques conseils sur un traitement « à base de plantes ». Il expliquait alors par mail que sa petite-fille avait cessé toute alimentation et hydratation alors qu’elle suivait un régime à base de fruits. L’interlocuteur avait suggéré au père de famille de lui faire boire du « thé ». Une semaine après, le bébé était hospitalisé en soins intensifs.
« Cette mixture de noix de coco n’est certainement pas appropriée car elle n’est pas nutritionnellement adaptée pour un bébé », s’était alarmée une infirmière dans un e-mail à l’attention du couple. Aujourd’hui, la petite-fille est prise en charge par sa mère, âgée de 32 ans. Selon le tribunal, celle-ci fait preuve d’un certain « engagement et dévouement ». Elle s’est notamment engagée auprès de professionnels à un suivi quotidien de l’état de santé de santé de l’enfant. Celle-ci fait actuellement l’objet de soins et a retrouvé un régime alimentaire équilibré.