L’argent est mis de côté pour «la restauration ou la réparation» de milliers de victimes abusées par les évêques, le clergé et les laïcs.

Cette énorme facture est plus que la somme annuelle dépensée pour faire fonctionner le C de E par sa branche financière, les Church Commissioners.

Cela pourrait entraîner d’importantes réductions des dépenses et forcer la vente de certains actifs historiques de l’Église, d’une valeur de 8 milliards de livres sterling.

Dans des documents pour une réunion aujourd’hui de l’organe directeur du C de E, le Synode général, le très révérend Peter Hancock, évêque de Bath et Wells, dit que l’Église coopère avec l’Enquête indépendante nationale sur les abus sexuels envers les enfants.

Il admet que ses auditions ont « souligné la mauvaise réponse de l’Église aux survivants de mauvais traitements ».

L’enquête devrait faire des recommandations cet été et Mgr Hancock a déclaré que celles-ci «éclaireront les prochaines étapes, y compris l’établissement du budget».

Il a déclaré au Synode il y a deux ans qu’en 2016, le nombre de plaintes avait atteint 3300, dont environ un cinquième contre des membres du clergé, et principalement de personnes qui étaient maltraitées dans leur enfance.

L’Église a du mal à faire face aux cas d’abus pendant une décennie. L’ex-évêque Peter Ball, emprisonné pendant 32 mois en 2015 pour abus sexuels sur des garçons pendant trois décennies, avait été autorisé à rester dans l’Église après une réprimande en 1993.

Et un ancien archevêque de York, Lord Hope, a été enquêté par la police en 2016 sur sa dissimulation de maltraitance d’enfants par un ancien doyen de Manchester, le très révérend Robert Waddington.

Plus récemment, un évangéliste CofE de premier plan, le révérend Jonathan Fletcher, a été accusé d’avoir soumis des garçons à des bains de glace nus, à des coups et à des massages.

Une facture de compensation de 200 millions de livres sterling équivaudrait à payer les 42 évêques diocésains de l’Église, à gérer leurs maisons et leurs palais, et à payer leur personnel et leurs dépenses pendant une période de quatre ans.