Le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) est toujours sous le contrôle d’une administration provisoire et les travaux visant à revoir sa raison d’être se poursuivent.
En mars dernier, la Ville de Montréal, qui finance le Centre avec le ministère de la Sécurité publique du Québec, a chargé cette direction temporaire de réévaluer le mandat de l’organisme. Cette décision a été précédée d’allégations de mauvaise gestion visant son directeur Herman Deparice-Okomba.
La réévaluation de la mission du CPRMV devait pourtant ne durer que quatre mois.
Celle-ci nécessite une réflexion rigoureuse afin d’assurer la cohérence et la complémentarité du mandat avec ceux des autres organisations œuvrant en prévention de la radicalisation, a expliqué un porte-parole du ministère de la Sécurité publique dans un courriel.
Le mandat du directeur par intérim a été renouvelé en juin dernier par le conseil d’administration transitoire pour une période de trois mois, soit du 15 juin au 13 septembre 2019, a-t-il ajouté dans un autre courriel.
La réflexion sur le mandat du centre devrait se terminer dans les prochaines semaines, a assuré la Ville de Montréal, et une annonce sera faite par la suite.
Le CPRMV a été mis sur pied en 2015. La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec ont consacré à eux deux plus de 6 millions de dollars à son fonctionnement.
source :
ICI.Radio-Canada.
Éric Plouffe
le 27 août 2019