Mis en ligne le 09/05/2005
Les parents décideront du droit de visite des grands – parents. En avril dernier, dans l’Etat de Washington, une décision de
Dans une décision prise à l’unanimité, la Cour a décrété que les parents avaient le droit d’élever leurs enfants comme ils l’entendaient sans intervention de l’Etat.
Les lois sur le droit de visite des grands-parents remontent aux années
Ces lois, qui varient d’un Etat à l’autre, autorisaient les grands-parents à recourir aux tribunaux pour continuer de voir leurs petits-enfants.
Mais en 2000, une décision de
Depuis cette date, de nombreux congrès d’Etat ont dû réviser leur législation lorsqu’elle allait à l’encontre du droit des parents.
The Christian Science Monitor (Grandparents’visits : not always a right ; 18/04/2005) écrit que selon les juristes, la modification de ces lois sous-entend que la charge de la preuve – pour bénéficier du droit de visite – incombe désormais aux grands-parents.
Selon les textes précédents, c’était aux parents de prouver que les grands-parents ne devaient pas avoir droit aux visites.
Désormais, les grands-parents doivent fournir la preuve que leurs visites profitent au bien être affectif, mental ou physique de l’enfant.
Ils doivent démontrer qu’une absence de visite lui serait préjudiciable.
Seul doit compter l’intérêt de l’enfant.
Dans la plupart des Etats, les grands-parents ne peuvent plus demander un droit de visite si les parents sont toujours mariés ou vivent en concubinage.
Dans ces familles, ce sont les parents qui décident si les grands-parents peuvent avoir des contacts avec les enfants. Cette évolution juridique est favorable aux sectes où les parents embrigadés entraînent parfois leurs enfants contre l’opinion des grands-parents.