Les religions n’en parlent que de manière confuse et plusieurs sectes et ordres «philosophiques» prétendent en établir la substance pour une vie meilleure.
«Il n’est de plus mystique que celui qui s’occupe des choses de l’esprit» disait un sage. Le sacré et la ritualité instaurés par les différentes religions n’auront pas suffit à satisfaire les férus des chemins des mystères de la vie. La métaphysique non plus n’aura pas aidé à conforter les jugements les plus sévères sur la condition humaine. Triste situation dont profitent allégrement des centaines de maîtres et autres directeurs de consciences et de lumière à travers le monde. Qu’il soit athée ou pas, le mysticisme a traversé le temps et placé les bornes d’une forme de savoir qu’on dit réservé aux «élus». Beaucoup seront appelés mais peu seront choisis ose le christianisme. Une parabole qui indique les difficultés de la démarche qui mène à l’élévation de l’esprit et du corps pour lui donner une dimension loin du vécu profane de ce monde manifestement corrompu. Bouddha, Emmanuel dit Jésus, Mohammed et tous les autres illuminés de services ont confirmé le sacrifice du corps au service de l’esprit. Puisque l’humain ne vit pas seulement de pain, de grands esprits ont imaginé d’en formaliser les orgies. Ordres «philosophiques, églises en tout genre et même des cercles de réflexion ont fleuri, tablant sur la naïveté. Le lit des sectes est fait de nos incertitudes, de nos peurs, de notre grande inquiétude : celle ne pas réussir sa vie. Prend-on suffisamment le temps de comprendre, d’écouter, de regarder, de voir, d’observer, de saisir ? Il faudra démystifier ce phénomène et remettre la véritable mission des promoteurs de l’introspection et de la dévotion à sa place. Celle de mettre du baume à un désarroi passager. La réussite de notre existence passe par 99% de labeur et 1% de crédulité. L’inverse semble pourtant être devenu la norme car les doctrines ont pris le pas sur la discipline et nous en dépendons politiquement et économiquement.