TOKYO, 21 fév 2006 (AFP) – Le pasteur-fondateur d’une secte chrétienne japonaise a été condamné mardi à 20 ans de prison pour avoir violé ou abusé sexuellement de sept adolescentes, en les menaçant d’aller en l’enfer si elles se refusaient à lui.
Le tribunal de Kyoto (ouest du Japon) a suivi les réquisitions du procureur général à l’encontre de Tamotsu Kin, un Sud-Coréen né au Japon, fondateur et dirigeant de l’Eglise centrale du Dieu Sacré, une secte chrétienne.
Kin, 62 ans, a été reconnu coupable d’avoir violé à plusieurs reprises sept adolescentes entre mars 2001 et septembre 2004.
Les juges ont notamment estimé que les victimes, âgées de 12 à 16 ans, ne pouvaient pas échapper à l’emprise de l’accusé, qu’elles considéraient comme "l’homme le plus proche de Dieu"."Il leur jurait qu’elles iraient en enfer et que leur agonie serait illimitée si elles refusaient de se soumettre à ses ordres", a rapporté le quotidien Yomiuri, citant l’un des juges.
L’accusé a indiqué qu’il était prêt à accepter la sentence s’il était avéré qu’il avait fait du mal aux jeunes filles, mais il ne leur a pas présenté d’excuses.
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