Une des associations de défense des organisations sectaires, "CAP pour la liberté de conscience" consacre l’essentiel de son activité à tenter de réduire l’action des deux associations nationales de lutte contre les dérives sectaires: le C.CM.M., Centre Roger Ikor et l’U.N.A.D.F.I. .N’hésitant pas à utiliser des arguments fallacieux cette association saisi régulièrement les tribunaux. C’est ainsi que cette officine vient de perdre le procès qu’elle avait intenté à l’UNADFI pour demander rien de moins que sa dissolution, elle a également porté plainte auprès du tribunal de grande instance de Marseille contre le Président du C.C.M.M., Daniel Groscolas, qui entend bien montrer, à cette occasion, le vrais visage de cette organisation.
Cette association, qui devrait se dénommer "CAP pour la liberté des sectes" , met maintenant en cause, sur son site internet, le nouveau président de "la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires" (MIVILUDES), le Préfet Jean-Michel Roulet.
La France est un pays de libertés, aussi le pluralisme associatif est-il garanti, mais peut on, au nom de ce principe de liberté, accepter que des associations comme ce "CAP" puissent impunément lutter contre les valeurs de la République et ses instances comme la MIVILUDES? Le C.C.M.M. voit dans cette mise en cause du Président de la Mission interministérielle le signe que le renouveau de la MIVILUDES est effectivement perçu comme un danger par les organisations sectaires et leurs affidés, aussi apporte t il son soutien au Président J.M. Roulet.
Le C.C.M.M. rappelle que la lutte contre les dérives sectaires est un combat soutenu par la plupart des organisations démocratiques et par les principales forces politiques de notre pays. C’est pourquoi il va intensifier sa campagne de démystification des organes de défense des organisations sectaires.